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Collecte de données : soyons tous Data-Responsables !

L’auteur

Eric Dumain

Thème(s)

Publié le

28-09-2021

5 minutes

Collecte de données : soyons tous Data-Responsables !

Alors que les contrôles RGPD s’intensifient et que les amendes tombent, l’enjeu majeur des équipes digitales est de booster le taux d’acceptation du consentement. En bref : pas de consentement, pas de data, de connaissance visiteur ni de conversion. Entreprises, professionnels du digital, consommateurs… Soyons tous responsables face à la collecte des données. 

Chacun son rôle, chacun sa contribution

Tirer profit de la réglementation plutôt que s’y opposer ou l’ignorer ; c’est ça être Data-Responsable. Chacun a son rôle à jouer et le consommateur doit y contribuer pleinement.

Si le marketing est un pourvoyeur de données pour le commerce, il est avant tout un gros consommateur de données issues du marché, de sondages, d’enquêtes, de retour client (…) et bien sûr des environnements digitaux.

Les usagers du web

Si les usages du digital ont fortement augmenté ces dernières années, les consommateurs ne sont plus ignorants vis-à-vis des dangers du web

  • Ils naviguent en mode privé pour ne pas être tracés. 
  • Ils refusent le consentement pour ne pas communiquer d’informations.
  • Ils refusent le consentement pour éviter les publicités… 

Certaines croyances ont la vie dure et engendrent des raccourcis étranges, quelle que soit la catégorie socio-professionnelle interrogée. Il y a manifestement un gros travail d’information à faire de la part des professionnels de la pub et des médias auprès du grand public.

La réglementation

Le changement de réglementation au 1er avril 2021, transformant un consentement ignoré en consentement rejeté, n’a fait qu’aggraver la perte de données pour les marketeurs : de 20 % suivant la « police » à 80 % suivant les manifestants.

Le constat de Data On Duty…

Sur plus de 200 entreprises consultées et 2 000 audits produits entre avril et septembre 2021, la perte de données se situe plutôt vers les 60 %. Le regain de taux de clic passera inévitablement par l’information et la communication auprès des consommateurs.

La digitalisation : plus qu’une idée, un constat

Nier la digitalisation du business est un non-sens, de même que nier la nécessité de la collecte de données. Au quotidien, le consommateur est sollicité en continu (supermarché, boutique, concession automobile…). Pourtant, ces services ne demandent pas le consentement préalable.

Ainsi, si on appliquait le RGPD ou l’e-Privacy au monde réel, il y aurait violation de la réglementation et donc vol de données personnelles au sens de ces réglementations.

Réglementation : les suiveurs et les récalcitrants.

Si le RGPD et l’e-Privacy sont souvent décriés par les professionnels, ils sont appliqués justement par les parties prenantes qui suivent leurs évolutions.

L’arrivée de nouvelles règles signifie ainsi : 

  • prise de connaissance, 
  • information, 
  • nouveaux process, 
  • investissement temps et humain…

Et nous n’en sommes qu’au début. Certains cabinets d’étude prévoient que, d’ici à la fin de 2023, les données personnelles de 75 % de la population mondiale seront couvertes par de nouvelles réglementations.

Pourtant, le RGPD et autres réglementations sur les données font souvent l’objet d’un rejet par les professionnels. De plus, elles sont souvent considérées comme issues d’organismes opaques et sans légitimité, qui ont érigé quelques cas particuliers en généralités afin de légiférer.

Il en découle une incompréhension des professionnels, entreprises, éditeurs, médias et même des consommateurs – qui veulent simplement une vie privée protégée. 

Les données des consommateurs et le consentement

En matière d’information du consommateur et de communication, il va falloir partir de zéro, car les acteurs du digital oublient qu’ils représentent moins de 1 % de la population active en France.

L’un des premiers axes de communication pourrait être de faire disparaître quelques légendes urbaines :

  • Le refus du consentement ne bloque pas la publicité.
  • L’acceptation du consentement ne permet pas de voler les données personnelles.

C’est aux annonceurs, publicitaires, médias et éditeurs de technologies d’informer le consommateur sur:

  • ce qui est effectivement considéré comme donnée personnelle par la réglementation.
  • ce qu’il se passe réellement lorsqu’un consentement est ignoré, rejeté, accepté.

Cela permettra au consommateur de se faire son idée et de décider de son consentement.

Les organismes d’information et de sécurité

Si l’État et la CNIL doivent informer justement et équitablement les consommateurs, il n’en est rien. Ce travail n’a jamais été fait de manière didactique, non conflictuelle, répétitive comme il se doit face à un enjeu si important pour tous les protagonistes.

Au contraire, tout a été fait pour opposer ces mondes entre eux, jusqu’à la publication dans les bannières de consentement de règles absconses de paramétrage des Tags et des cookies. Chose que ceux qui sont du métier comprennent plus ou moins, mais qui pourrait induire en erreur la majorité de la population.

Collecte de données : devenir Data-Responsable

Devenir Data-Responsable consiste à s’engager et à mettre en place des moyens propres à prouver sa data-responsabilité de manière factuelle. C’est aussi une excellente opportunité de réconcilier les enjeux du DPO et du CDO autour de la satisfaction des attentes du consommateur en matière de protection des données et de la vie privée.

C’est donc un enjeu majeur de communication au même titre que l’écoresponsabilité.

Chez Data On Duty, nous proposons de vous aider à améliorer votre indice de confiance – consentement – afin de disposer de données plus qualifiées, propices à une meilleure conversion, dans un cadre respectueux des réglementations.

Data On Duty a pu déterminer, sur les 2 000 audits produits en 2021, que :

  • aucune donnée personnelle identifiable n’est collectée dans 100 % des cas, et ce, dans les 3 scénarii de consentement : ignoré, rejeté, accepté ;
  • 100 % des sites et Web Apps enfreignent le RGPD ou l’e-Privacy, suivant la définition de la collecte de données personnelles ;
  • l’expérience utilisateur est globalement en baisse tant sur le contenu distribué que sur la fluidité ;
  • les chantiers de mise en conformité de réglementation et de tracking sont simples, peuvent être menés de front et s’inscrire dans un processus de mise à jour et d’amélioration continue.

Si les consommateurs sont en quête d’un retour à un contenu plus qualifié et d’une expérience utilisateur plus fluide, ils sont réticents à la publicité et à la collecte de données. Entre site payant, publicité ciblée et limitée, et publicité intempestive et massive, le choix est vite fait. Tant qu’ils sont assurés que leurs données ne sont pas volées ni commercialisées à leur insu.

Les arguments plaidant en faveur de l’acceptation du consentement ne manquent pas. Autant d’axes de communication propices à rétablir la confiance avec le visiteur et à le conduire à s’engager. Envie d’en savoir plus ? 

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